Apr
14
2011
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Participants du club : -Jerôme MATRAY -Jean-Philippe COSTE -Francis SCHREDER -Julien BENOIT Au total 27 participants parmi certains des meilleurs pilotes français et des membres de l’équipe nationale Suisse…Autant dire que la concurrence va être rude !
Conditions météo : Grand ciel bleu Température : 23°C Vent du nord autour de 15 km/h le matin forcissant jusqu'a 35 l'apres midi.
Déroulement de l’épreuve : 6 manches et 6 groupes de 4/5 concurents). 1 manche = 1 vol de 10min à réaliser.
Parc machine : Peu de ‘’Shadow’’ Un nouveau planeur : le ''Tanga'' vu dans l’équipe Suisse. Des Supras des Xplorer et XP Pro. Quelques ‘’espada’’ et pas mal de Pike Perfect.
Petit rappel : L'obectif de la discipline F3J est de faire du vol de durée en plaine. Il faut donc effectuer des vols d'une durée de 10min puis poser à la seconde près dans une cible au cm près !!
Pour Jean-Philippe ce fût carrément un baptême puisqu'il participait à son premier concours et surement pas à son dernier... Il a fallut se lever de très bonne heure (05h00 pour certains) pour se rendre à Sermange (39) ou nous étions attendus à 08h30 pour le briefing. A peine arrivé, nous montons déjà les planeurs puis les treuils...La journée s'annonce radieuse avec des conditions météo parfaites. JPC monte son Pike. Et Jérôme la poulie au bout du terrain
Pas de concours sans treuils.
Départ pour Jérôme... ....et pour les concurrents....
En concours, les planeurs volent parfois très bas et parviennent à remonter pour finir la manche.
Francis dit la ''force tranquille'' en action...
Aérofreins au maximum avant l'atterrissage!
Pile dans la cible !
Récit d’une des 6 manches de Julien : 2min avant le départ, j’allume la radio, le planeur et me présente devant le treuil. La pression monte gentiment... 1min avant le départ : je confie mon ‘’Shadow’’ à Jérôme qui s’apprête à le lancer pour moi. Tout est prêt pour le départ de la manche. Les haut parleurs annoncent : 5,4,3…. Jérôme, appuie sur la pédale du treuil, le fil est tendu jusqu’à son maximum… ….2,1 Biiiiip le ‘’Shadow’’ devient impossible à retenir à la main tellement la traction est forte. Il est lâché juste au moment du ‘’bip’’ : 6 planeurs partent en même temps quasiment à la verticale, les treuils électriques tirent fort, jusqu’à ne plus tourner tellement la traction imposé par le planeur est importante. Les ailes sifflent et fléchissent dangereusement, les fils des treuils sont tendus à leurs maximums. Les planeurs sont proches et le risque de collision est très important. Arrive le moment du ‘’Zoom’’, l’opération consiste à faire piquer franchement le planeur pour le décrocher du fil, la vitesse à cet instant est très importante et on l’utilise ensuite pour monter à la verticale sur des dizaines de mètre encore. Chacun effectue l’opération à un moment qu’il choisit (quelques secondes d’écart) ce qui créé un moment de confusion car pendant que certains piquent en vertical descendant pour décrocher le cable, d’autres restitue vertical ascendant. Ensuite tous les planeurs se mettent à plat et tout devient brusquement très calme et très lent. La phase la plus critique du vol qui a durée a peine quelques secondes est passée OUF, c'est bref et intense. Au final, tout les planeurs sont cotes à cote dans le ciel à peu près à la même altitude (150m à 200m), et chacun se rend vers la zone qu’il juge la meilleure pour prendre de l’altitude. Je me dirige vars la gauche du terrain qui semble la plus prometteuse à cet instant-là avec deux autres concurrents. Nous sommes justes à l’aplomb d’un bois et très loin en distance. Ca vol sans plus pendant 1min puis çà se met à descendre très lentement. C’est pas grave, la montre tourne et quelques minutes s’égrènent encore. Francis m’annonce que 4 min se sont écoulées et je commence à être bas au dessus du bois, il faut prendre une décision rapidement sinon les 10min ne seront pas effectuées. Je décide de ne pas suivre les autres et me laissent dériver avec le vent au dessus du bois, l’aile gauche se lève, j’enroule de se côté et çà monte, deux buses me rejoignent et me laissent sur place (quelle performance ces bestioles !). Je reprends une trentaine de mètre avant de stagner à nouveau : 1min de gagné. Coup de poker : direction plein sud là ou il n’y a personne, je pars en transition le plus vite possible et me remet face au vent et là çà monte tout de suite, Bingo, le ‘’Shadow’’ est soulevé très haut et devient tout petit dans le ciel. C’est gagné pour la durée (!) 8min, 9min. Il est grand temps de descendre, je pique, les ailes sifflent. 9min20s :Je suis encore trop haut. Il faut faire attention aux autres concurrents qui piquent eux aussi dans tous les sens en faisant de la voltige. 9min40s :La cible se rapproche il faut gérer la pente de descente avec les aérofreins. 9min57s : Le vent est fort et le ‘’Shadow’’ peine à rentrer, je rate la cible de quelques mètres. Je remplis le petit papier en inscrivant mon temps et la distance par rapport au centre de la cible. Pas une minute à perdre car Francis se prépare déjà pour la manche suivante…et il faut prendre les chronos en main pour son vol... Le rythme est soutenu durant la journée et on ne s'ennuie pas une seconde.
Les empennages d'un Supra...Superbe ! Retour d'une manche réussie !
Il y a toujours un peu de casse dans les concours...Francis en à fait les frais....
Vol de pente devant le bâtiment agricole
Des membres de l'équipe nationale Suisse étaient présents..
Durant le consours JPC annonce les résultats en direct par ''e-mail’’ grâce à son téléphone aux copains restés à la maison. Les blagues fusent en retour ce qui fut l’occasion de bonnes rigolades entre les manches. Ensuite, un repas convivial à eu lieu le midi. L'occasion d'échanger ces impressions sur une matinée pleine de rebondissements.
Merci Julien pour ces commentaires et photos, je (el presidente) vais finir l'article pour vous livrer mes impressions de novice dans cette catégorie F3J.
La compétition vu par JPC: C'est vrai qu'on s'est levé très tôt pour un Dimanche, mais bizarrement cela a été plus facile de me lever à 5h30 que les jours de semaine a 7h00 ! Bref nous voila parti vers l'inconnu, moi sans pression particulière, juste très envie de voir les meilleurs en action et d'essayer d'assimiler leur technique... Une fois sur place, je regarde les planeurs et je me sens à l'aise en constatant que pas mal de compétiteurs utilisent le même planeur que moi (Pike perfect), donc je me dis que je devrais être dans le coup ! Du moins sur la partie technique lol... Après installation du treuil, je décide de faire un premier vol de test juste pour tâter l'aérologie locale, et je me rend tout de suite compte qu'il y a moyen de faire des bons temps je me pose tranquillement sans même viser la cible et j'en profite pour régler parfaitement mes crocos pour qu'ils ne changent pas d'un pouce l'assiette de mon ''Pike'' en vol (compensation à la profondeur). Le samedi (la veille) j'avais fait pas mal de réglages, le centrage était beaucoup trop arrière (118mm) alors qu'il était donné pour 107mm. (Merci juju pour ta balance d'ailleurs il faut que je te la rende !) Après centrage et modification du programme pour que les volets soient encore plus efficaces j'ai trouvé mon ''Pike'' vraiment performant alors qu'avant j'étais un peu mitigé. Du coup j'étais assez confiant et j'avais hâte de voler "pour de bon" dans la compétition. Juju ouvre le bal et essuie les plâtres du premier vol (un peu de stress dans les pouces aussi hein Juju !). Ensuite c'est mon tour, j'y vais tranquille et là je me trouve dans la pire séance, les thermique que j'avais repérés lors de mon vol de test n'y sont plus et tous les pilotes se cassent les dents, grrr, je fais un piteux 5 mn 09s mais pas loin de la cible. Ce sera mon pire temps puisque après, les conditions se sont un peu améliorées et j'ai pu trouver pas mal de thermiques au Nord ainsi qu'à l'Ouest en s'éloignant beaucoup du terrain. Bizarrement je n'est pas eu beaucoup de mal avec la cible j'ai presque trouvé cela facile, le plus dur est de tenir 10 minutes en l'air ! L'après midi, le vent c'est vraiment levé et le ''Pike'' lesté à 200gr (2200 + 200) était vraiment dans le coup ! Pour ma part Lionel Fournier m'a vraiment impressionné avec des vols très réguliers et une altitude atteinte presque insultante pour nous, lol mais c'est comme cela qu'on apprend !! Pour ma part, je ne vole plus comme avant, après ce contact avec les meilleurs j'essaie d'aller chercher les pompes bcp plus loin et je me suis aperçu que bien souvent cela paie. Encore faut-il avoir une bonne vue et de bonne lunette de soleil car le planeur se fait vraiment minuscule et souvent les pompes sont situées de sorte que l'on vol dans l'axe du soleil grrr ! J'ai encore à faire des progrès sur le treuillage, je sors plus bas que les autres... et encore plus de précision à la cible pour allez chercher des 100 plutôt que des 93 ou 97. Sinon le F3J c'est que du bonheur et la compétition apporte un réel plus et une motivation retrouvée à 100% surtout à plusieurs comme c'est le cas en ce moment au club avec Juju, les deux Jérome, Francis et Jean-Paul qui nous accompagne avec ces très bonne tartes !!!!!!
Classement final : 6 manches courues soit six vols de 10min pour chaque pilote. 1.0 Fournier; Lionel 6000.0 / 1000.0 Ce que nous avons appris : Nous avons appris à notre dépend qu’il était important de couper l’alimentation du treuil durant la montée par grand vent sous peine de casser le fil. Le temps de vol s'en trouve alors gravement affecté. Qu’ils nous restent beaucoup de progrès à faire. Même si l’équipe du MCVS n'est pas dans le haut du tableau, nous avons fait de beaux vols. Il nous faudra travailler la précision d'aterrissage à l'avenir. Et en plus, nous avons rencontrés de gens passionnés et passionnant.
Un grand merci à nos amis Lyonnais pour le prêt de leur treuil de secours. Une super journée qui laisse des souvenirs et des images plein la tête. Les photos de la rencontre :https://picasaweb.google.com/114799418895631418165/ConcoursF3JSermange10Avril2011# En conclusion, vivement la prochaine compète !
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